Le pardon et la lettre symbolique
Lorsque l’on fait du mal ou si l’on froisse quelqu’un . Surement dû, à notre éducation judéo-chrétienne où le Christ a donné sa vie pour nous sauver et par la même Dieu a pardonné les péchés du monde, sans froisser qui que ce soit, il n’en est pas moins que cette notion me dérange énormément. Je m’explique, nous connaissons tous la dimension du pardon, sur l’instant, on s’excuse, mais cela ne nous empêche pas de continuer à ronger notre os, dans notre coin, soit parce qu’on a pas tout dit, soit parce qu’on a pas osé tout dire, de peur de faire encore plus de mal, soit parce qu’on a l’impression que nous allons passer pour une bécasse. De même, la culpabilité prend le pas, avec son collègue le pardon, et là c’est le drame. J’ai longtemps, et le mot est faible, passé du temps, à m’excuser, pour tout et rien. Ma grand mère, me le disait souvent d’ailleurs, “arrête de t’excuser, on ne demande pardon à personne, sauf à soi-même.” Franchement, je prenais sa phrase pour un reli